Utilisation de la cartographie sensible auprès de personnes migrantes : partage d’expériences et de bonnes pratiques

Publication language
French
Pages
20
Date published
15 Oct 2018
Type
Guidance
Keywords
GIS & mapping, Data approaches

This resource was originally published on the CartoBlog in 2018 by CartONG. It was transferred to the IM Resource Portal in May 2021. The CartoBlog will be decommissioned in early 2022.

Ce guide a été élaboré dans le cadre du projet « Cartes d’ici & d’ailleurs » financé par le Comité Solidarité Migrant de la Fondation de France et mis en œuvre par CartONG de mai 2018 à mai 2019. Cette initiative vise notamment à explorer une approche cartographique peu connue du grand public et des acteurs associatifs qui accompagnent des personnes migrantes au quotidien : la cartographie sensible.

La carte sensible est un mode de cartographie basée sur une lecture et une représentation subjective, affective et créative d’un espace. Cette approche permet ainsi la production d’une carte dessinée à main levée qui raconte son quartier, son territoire d’accueil ou d’origine, son parcours d’exil, etc. Consciente des enjeux et du potentiel de ce concept, CartONG a conçu un premier document de capitalisation de bonnes pratiques associant à la fois le témoignage d’experts de la cartographie sensible et ses retours d’expérience en termes d’animation et conception d’ateliers.

Cette première version du Guide sera enrichie pendant toute la durée du projet « Cartes d’ici & d’ailleurs » mais a d’ores et déjà permis de définir cette méthode et de dégager un certain nombre d’éléments clés à prendre en compte avant, pendant, et après un atelier. Ces orientations ont pour but de faciliter l’appropriation de cette approche par les acteurs de l’aide afin qu’ils puissent à terme proposer ce type d’atelier pour répondre à un besoin ou une attente particulière des personnes accompagnées.

Bien que cette approche ait été pour l’instant mise en œuvre auprès de personnes migrantes, la capitalisation de bonnes pratiques permettrait d’envisager une extension de cette méthode à d’autres champs d’activités.